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Chris Angel's World
pauline croze
Elle méritait que je lui dédie une page. Sa voix, sa musique, son style, sa simplicité, j'aime tout. Je l'adore et pourtant je ne la connais pas tant que ça. Mais je l'adore, sa voix, sa musique, son style, son timbre, sa simplicité !
dans la chaleur des nuis de pleine lune
Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées...
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées...
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune
Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles...
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
mise a nu
Les pieds nus, perdue dans la jungle,
Je te suivais, juste avant la pluie.
Disparu, comme un coup de flingue,
Un peu sonnée je tombe du lit,
C'est comme ça toutes les nuits
Depuis qu' t'as disparu de ma vie,
Sur les toits de Paris,
C'est là que je finis mes nuits
Du lundi au dimanche
Mise à nu
Mes jours sont des nuits blanches.
Mise à nu, là dans le désert
De nos amours j'ai marché des heures,
J'ai rien vu malgré mes prières
Quelques vautours venus là par erreur,
Face au vent j'ai si peur
Depuis que t'as déserté ma vie,
Je ressens la terreur,
Je ne sais plus très bien qui je suis
Du lundi au dimanche
Mise à nu
Mes jours sont des nuits blanches.
Tous les avions sont passés sans me voir
A l'horizon le ciel est noir
Quand les histoires se terminent mal et qu'on les ramasse
Y a des silences et des souvenirs qui laissent des traces.
Lentement je refais surface
Fin de l'hiver une histoire qui s'efface,
Doucement je remplis l'espace
Quand je vois la mer je ne bois plus la tasse,
C'est comme ça que j'oublie
Qu' c'est toi qui m'a volé ma vie,
Quelquefois je m'ennuie
Alors j' vais danser sous la pluie
Du lundi au dimanche mise à nu
Mes jours sont des nuits blanches.
jeunesse affamee
Jeunesse affamée de demain,
Les slogans rusés te promettent un destin,
Aiguisent ton appétit de succès, de lumière,
En te gavant d'images, d'effigies éphémères.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit,
Plus rien ne divertit ton regard ébloui.
Jeunesse affamée de demain,
Les modèles d'actualité t'aguichent du haut des affiches,
Leurs appâts, leurs apparences, passent pour de nouveaux repères,
Mais dessous l'enrobage se cache un goût amer.
A mesure que tu avances, ils te relancent,
Attisé par les tendances qui font audience,
Déjà tu mords à l'hameçon,
A mesure que tu dépenses,
Au gré des mouvances flambe l'addition.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit,
Plus rien ne divertit ton regard ébloui.
Jeunesse affamée de demain,
Au travers des marques, des codes et des langages,
Ton identité s'efface, pour n'être plus qu'un calque,
N'être plus qu'un mirage, sur lequel on prospère.
Aveuglé sans merci, séduit pour le profit,
Plus rien ne divertit, ton regard ébloui.
larmes
Larmes de lave, larmes de feu,
Ont tant coulé, qu'aujourd'hui,
Nos corps sont embrasés.
Larmes d'hier, larmes de verre,
Ont tant glissé, qu'aujourd'hui,
Nos yeux sont délavés.
Le flot de nos larmes,
Envahit nos âmes,
Envahit nos âmes.
Larmes de caresses, larmes de soie,
Se lovent au creux de nos mains,
Que l'on cherche à défaire.
Eclats de lumière, larmes d'azur,
Ont couronnés nos cheveux
D'éblouissants reflets.
Le flot de nos larmes,
Envahit nos âmes
Envahit nos âmes.
Le flot de nos larmes
Purifie nos âmes...
femme fossile
Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Tu voudrais faire de moi la réplique fidèle
D'une fille de magazines, de romans-photos,
Tu voudrais faire de moi une femme docile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.
Je n'ai pas le profil.
Agis traite moi d'égal à égale
Loin du mariage et des voiles,
Si nous commettons l'erreur d'y croire
Voilà ce que nous serons plus tard,
De vieux chiens, rongeant leurs noces.
Rongeant leurs noces.
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.
Les traditions restent sourdes à cet appel,
Pas question de sexe faible ni de sexe fort,
Je te le crie, je te le martèle,
C'est le deal de notre idylle la règle d'or.
Tu voudrais faire de moi une femme fossile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.
Je n'ai pas le profil.
Tu voudrais faire de moi une épouse modèle
En accords parfaits avec tes idéaux,
Une poupée dont tu tires les ficelles,
Dont tu pourrais disposer à volonté,
Tu voudrais faire de moi une femme servile,
Désolée pour toi mais je n'ai pas le profil.
Je n'ai pas le profil.
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite,
Message d'espoir à toutes mes soeurs défaites,
Combattez l'iniquité, relevez la tête,
Au fond de moi envie d'harmonie parfaite.
tita
Tita rêve d'un amour canicule,
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride
Prise au piège de sa peur du vide.
Tita presse le pas cherche l'empire,
De l'ivresse aux couleurs de saphir,
Tita traîne au loin sa gorge sèche,
Verre sur verre elle ouvrira la brèche.
Depuis quelques années déjà elle erre
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Depuis quelques années déjà elle erre,
Dans la nuit l'écho de sa voix se perd.
Elle s'est laissée aveugler par le mal en elle enraciné
Elle ne veut plus mettre à la lumière son intimité blessée.
Oh blessée !
A force de flirter avec les extrêmes,
Tita de sa vie perd le sens même,
A force de repousser les limites,
Perpétuellement Tita prend la fuite.
Tita rêve d'un amour canicule
Tita parle d'un monde funambule,
Tita crève dans le désert aride,
Prise au piège de sa peur du vide.

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