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Chris Angel's World
Mes Nouvelles
Il fut un temps où j'écrivais de grandes histoires, type plus de 100 pages. Mais, ça me prenait également beaucoup de temps. En plus de ça, je suis perfectionniste et donc, je n'en voyais jamais la fin ! Maintenant, je m'essaie à la nouvelle. Je me fixe des objectifs, ne pas dépasser X pages, le plus souvent 20 ou 30 pages et ça marche !
Voici quelques-unes de mes nouvelles, elles sont mises à la suite !
The selfish giant
Je précise bien que ce n'est pas une nouvelle de ma plume mais d'Oscar Wilde !
Every afternoon, as they coming from the school, the children used to go and play in the Giant’s garden.
It was a large lovely garden, with soft green grass. Here and there over the grass stood beautiful flowers like stars, and there where twelve peach-trees that in the spring time broke out into delicate blossoms of pink and pearl, and in autumn bore rich fruit. The birds sat on the trees and sang so sweetly that the children used to stop their games in order to listen to them. “How happy we are here” they cried to each other.
One day, the Giant came back. He had been to visit his friend the Cornish ogre, and had stayed with him for seven years. After the seven years were over he had said all that he had to say, for his conversation was limited, and he determined to return to his own castle. When he arrived he saw the children playing in the garden.
“What are you doing here?” he cried in a very gruff voice, and the children ran away. “My own garden is my own garden” said the Giant ; “any one can understand that, and I will allow nobody to play in it but myself” So he built a high wall all around it, and put up a notice-board.
TREPASSERS WILL BE PROSECUTED
He was a very selfish Giant. The poor children had now nowhere to play. They tried to play on the road, but the road was very dusty and full of hard stones, and they did not like it. They used to wander round the high wall when their lessons were over, and talk about the beautiful garden inside. “How happy we were here” they said to each other.
Then the Spring came, and all over the country there were little blossoms and little birds. Only on the gardon oh the Selfish Giant it was still Winter. The birds did not care to sing in it as there were no children, and the trees forgot to blossom. Once a beautiful flower put its head out from the grass, but when it saw the notice-board it was so sorry for the children that it slipped back into the ground again, and went off to sleep. The only people who were pleased were the Snow and the Frost. “ Spring has forgotten this forgotten this garden“ they cried, “so we will live here all the year around“. The Snow recovered up the grass with her great white cloak, and the Frost painted all the trees silver. Then they invited the North Wind to stay with them, and he came. He was wrapped in furs, and he roared all day about the garden, and blew the cheminey-pots down. “ This is a delighted spot“ , he said, “ we must ask the Hail on a visit“ . So the Hail came. Every day for three hours he rattled on the roof of the castle till he broke most of the slates, and then he ran around and round the garden as fast as he could go. He was dressed in grey, and his breath was like ice.
“ I cannot understand why the Spring is so late in comming“ , said the Selfish Giant, as he sat at the window and looked out his cold white garden ; “ I’ll hope there will be a change in the weather“
But the Spring never came, nor the Summer. The Autumn gave golden fruit to every garden, but to the Giant’s garden she gave none. “ He is too selfish“, she said. So it was always Winter there, and the North Wind, and the Hail, and the Frost, and the Snow dance about throught the trees.
Eloge au printemps
L'aube naissait, éveillant la Nature. Le soleil délogeait la nuit et étendait peu à peu ses rayons mordorés sur la belle campagne irlandaise. Baignées de lumière, les fleurs semblaient renaître des ténèbres nocturnes. Leurs couleurs, rouge, rose, blanche et jaune explosaient dans les herbes hautes émeraude ! Leurs arômes subtils et délicats se propageaient rapidement, transporté par le vent qui s'insinuait à travers les branchages des bouleaux.
Les pans du jour virevoltaient avec grâce, les abeilles, travailleuses, butinaient de fleurs en fleurs escortées de bourdons jaune et noir. Des petits mammifères au pelage roux et à la queue en panache jouaient dans les rameaux. C'était les premiers écureuils du printemps, amateurs de glands et de noisettes.
Par endroit, il était possible de distinguer un nid d'hirondelles. Ces oiseaux migrateurs, blancs et noirs, étaient annonciateurs de l'arrivée du printemps.
Une colombe voltigea et se posa sur une branche. Son plumage opale étincelait. Elle se mit à roucouler, resta silencieuse un moment, puis recommença. Son chant doux et monotone charma une colombe qui volait plus haut, dans le lointain ciel bleu.
L'oiseau descendit des cieux et rejoignit la douce colombe séductrice. Les deux amantes s'apprêtaient à s'étreindre lorsqu'un bruit les effraya et dans un grand bruissement d'ailes, s'envolèrent !
Une jeune fille aux longs cheveux bruns bouclés et vêtue d'une robe à fleurs hélait un chapeau blanc qui roulait dans la prairie emporté par le vent. Mais le chapeau blanc n'en faisait qu'à sa tête et se balada dans les herbages jusqu'à s'accrocher à une branche.
La jeune fille le décrocha en se hissant sur ses pieds nus. Le contact de l'herbe lui était agréable et doux comme du coton ! Elle fit quelques pas dans les hautes herbes et détailla les nombreuses couleurs qu'embrassait son regard. Elle suivit des yeux le vol des oiseaux, écouta leur chant et s'imagina être l'un d'eux, planant au dessus de la terre, parcourant les océans…
Des phrases lui vinrent à l'esprit et elle dit à haute voix :
- Dans un vaste pré où la rosé encore, perle sur les fleurs, les boutons d'or, je savoure déjà dans la fraîcheur éclose, le délicat arôme de la rose. Les oiseaux bavardent et font leur nid tandis que le vent entonne sa mélodie et que le soleil pose son regard sur le massif verdoyant, le transformant en un tapis des plus plaisants.
La jeune poétesse au regard d'ambre se tourna dans le sens du vent et aperçut un papillon qui étendait ses belles ailes rouges au soleil. Elle poursuivit :
- Le papillon sorti de sa chrysalide prend son premier envol, quel spectacle merveilleux et curieux ! D'autant plus qu'un concerto de murmures captivants s'élève dans les airs délicatement. C'est cela le printemps de la nature ; fleurs, oiseaux, soleil et rosée en sont sa parure. Avril et Mai se sont éveillés vers la chaude saison d'été.
Ravie de son poème, elle salua la faune et la flore en de délicates révérences et remit son chapeau de sorte que le vent ne pourrait le déloger à l'avenir. Elle revit les colombes qui volaient par deux, les écureuils qui jouaient ensemble, les papillons et elle songea que l'amour était un état merveilleux et indescriptible !
Elle-même ne pouvait pas mettre de mots sur le lien qui l'unissait à son amour longtemps tenu secret ! Elle ressortie la lettre et la déplia. A la fin d'un très long paragraphe à l'écriture fine et penchée, au dessus d'une très belle signature, étaient gravés les mots je t'aime .
Tout sourire, elle rangea la lettre contre son cœur et laissa exploser sa joie d'être aimée ! Elle dansa et chanta, sautilla et cabriola puis elle laissa ses pas la guider au gré du vent.
Cœur pensif ne sait où il va…et elle regagna la ville, laissant le printemps s'éveiller de plus bel !
Chris Angel
la vieille dame prisonniere du passe
Il était une fois, une chaumière où vivait quatre personnes. Il y avait le père et sa fille, Erin, âgée de seize ans, ainsi que sa nouvelle femme, une dame très belle et sa jeune fille, Rosana, elle, âgée de quinze ans. Un matin, une calèche s'arrêta devant la chaumière. Il marchait lentement car l'hiver et la neige glissante était déjà là. Un valet descendit et demanda au père de le suivre au château, car le roi avait besoin immédiatement de ses conseils. Sa nouvelle femme pleura longuement son départ et commença à injurier Erin. Elle lui prit ses belles robes en soies et les donna à sa fille Rosana. Ensuite, elle l'obligea à laver la maison et à faire la cuisine. Pendant ce temps, Rosana en profitait et lui rendait la vie dure.
Une après-midi, la marâtre d'Erin lui dit : « Va chercher du bois dans la forêt et dépêche toi, j'ai froid ». Sans manteau, ni cache-nez, ni gants, Erin parti courageusement dans la forêt. Dehors, il faisait vraiment très froid et tout était blanc. La forêt était calme et effrayante. Erin ramassa toutes les branches qu'elle pouvait porter et lorsqu'elle voulu rentrer, elle s'aperçut qu'elle s'était égarée. Durant quelques minutes, elle chercha son chemin. Toutes les directions qu'elle prenait ne la menaient nul part. Alors, elle s'assit sur une pierre et pria d'être sauvée.
La nuit commençait à tombée et elle aperçut dans les branchages, une lueur. Elle s'en approcha, tenant toujours fermement les branches dans ses bras. Elle se dirigea vers la lueur, dans la brume blanche qui venait de s'installer et…la lueur provenait d'une maisonnette en bois. La jeune fille frappa à la porte. Une très vieille dame vint lui ouvrir. Elle était si vieille que ses cheveux blancs lui arrivaient au bas du dos. Elle était vêtue d'une longue robe blanche et son visage paraissait très amical.
Bonjour, dit la vieille dame en souriant.
Bonjour madame, dit Erin. Veuillez m'excuser de vous importuner, je me suis égarée. Connaissez-vous le chemin vers le village ?
La vieille dame regarda la brume opaque. Personne ne pouvait voir au-delà d'un mètre, les arbres avaient disparus, il n'y avait que la brume qui les entourait.
Je ne saurais te guider avec cette brume épaisse, entre dans ma maison, ma fille.
Erin entra et se présenta tandis que la vieille dame lui offrait un chocolat chaud.
La brume ne s'en ira que demain. Il y a un lit que je n'utilise pas, au fond de la chaumière. Accepterais-tu en échange de mon hospitalité de t'occuper de ma ferme ? demanda la vieille dame.
Oui, madame. Je vous dois bien cela.
Après avoir bu le chocolat, la jeune fille sorti de la chaumière par une porte arrière qui donnait sur la ferme. Elle donna à manger aux poules et remplit les abreuvoirs de tous les animaux. Elle fut très étonnée de voir des ours avec des colliers de perles. Un peu plus tard, elle ramassa des œufs en porcelaine et les mis dans un panier. Les vaches donnaient un lait qui soignait toutes les maladies. Elles étaient énormes et quand Erin leur parlait, elles clignaient des yeux, comme si elles comprenaient.
Lorsqu'elle eut fini de s'occuper des animaux, elle regagna la maisonnette où la vieille dame avait préparé un repas. Erin lui raconta la vie que lui faisait mener sa marâtre et sa fille, puis elle se couche et s'endormit aussitôt.
Le lendemain en se levant, Erin vit que la brume s'en était allée. Avant de retourner chez elle, la vieille dame la remercia du travail qu'elle avait accompli la veille dans la ferme. Elle ajouta :
Pour ta bonne foi, acceptes ceci, dit la vieille dame en lui remettant une petite poule blanche et une pousse d'un arbre qui lui offrirait tout le bonheur du monde.
Après maints remerciements, la jeune fille quitta la vieille dame en lui promettant de faire plus attention dans les bois la prochaine fois. Puis, elle suivit le long de la rivière, la poulette blanche marchant près d'elle. Elle arriva rapidement au village. Sa marâtre et sa sœur furent mécontentes de la revoir, car c'était une bouche de plus à remplir. Le père n'était toujours pas rentrer du château et la belle-mère était tombée malade, aussi, elle restait couchée, fiévreuse, au fond de son lit.
Erin leur raconta quelle formidable soirée elle vécut et la marâtre décida d'envoyer sa fille Rosana, deux jours plus tard dans la forêt. Quand la nuit vint, Rosana s'engouffra dans la forêt embrumée, elle avait très peur toute seule. Elle entendit le loup hurler et la chouette hululer. Des frissons parcoururent tout son corps et alors, elle aperçut la maisonnette de bois qu'avait décrite Erin et cogna à la porte. La même vieille dame vint lui ouvrir.
Je suis égarée, savez-vous comment je peux retourner au village ? demanda la jeune fille.
La vieille dame regarda la brume opaque. Personne ne pouvait voir au-delà d'un mètre, les arbres avaient disparus, il n'y avait que la brume qui les entourait.
Je ne saurais te guider avec cette brume épaisse, entre dans ma maison, ma fille.
Rosana entra et attendit impatiemment que la vieille lui propose de s'occuper de sa ferme. Après un délicieux chocolat chaud, la vieille dame demanda :
Accepterais-tu en échange de mon hospitalité de t'occuper de ma ferme ?
La jeune fille mal élevée, accepta immédiatement. Elle passa la porte arrière de la maisonnette et découvrit les œufs en porcelaine et les perles autour du cou des ours. Elle attendit que le soir arrive et profita de la fatigue des animaux pour leur voler leurs précieux biens. Avec son fardeau, elle quitta la maison de la vieille dame. La brume était plus dense, plus présente. La vieille avait eut raison, on ne voyait rien au-delà d'un mètre. Rosana commença à paniquer, elle ne trouvait plus le chemin du retour, emprunté quelques heures auparavant. A chaque fois qu'elle partait dans une direction, elle revenait à la maisonnette. Au bout d'un moment, elle s'approcha de la porte, mais n'entra pas. Elle avait un peu honte d'avoir volé la vieille dame. La porte s'ouvrit violemment, la vieille apparu furieuse. Elle dit :
Je suis la prisonnière du passé ! Autrefois, je m'étais perdues dans la forêt et j'avais moi aussi trouvé cette maison. La dame qui vivait là, m'avait prié de m'occuper de sa ferme et je l'ai volé ! J'ai pris alors la place de la dame qui elle aussi était prisonnière du passé. En m'étant loyale, ta sœur m'a libérée. Mais toi, tu viens d'entrer dans la malédiction. En volant la ferme, tu viens de prendre ma place. Tout comme moi tu seras prisonnière. A présent, je quitte cette demeure qui fut la mienne pendant quatre vingt ans.
La vieille dame traversa le seuil et la lumière de la lune lui rendit son apparence de jeune fille.
Vous ne pouvez pas me laisser là ! s'écria Rosana.
Ton sort ne dépend plus de moi, la brume se lève et tu disparais avec elle. Quand une âme s'égarera et qu'elle ne te volera point, tu seras libre de nouveau. Adieu !
La dame, a présent jeune fille partit à travers la brume tandis que Rosana qui entendit le vent dans les feuillages, regarda la maisonnette qui disparaissait lentement. Ses mains devenaient translucides, à son tour, elle disparaissait.
Comme Rosana ne revenait pas à la chaumière, sa mère chassa Erin, l'injuriant, lui disant qu'elle par sa faute envoyé sa sœur à la mort. La jeune fille prit sa pousse d'arbre et sa poulette blanche et se rendit au château où son père conseillait le roi. Celui-ci la présenta au prince qui tomba immédiatement amoureux d'elle. Le roi fixa le mariage sept jours plus tard. La petite poulette blanche pondit son premier œuf en porcelaine. Quand à la pousse d'arbre, les jeunes aimés la plantèrent ensemble au milieu d'un jardin et poussa aussitôt un beau et vigoureux pommier. Quiconque mangeait ses fruits retrouvait sa santé.
On célébra un grand mariage qui dura un mois entier et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Bien des jeunes filles restèrent prisonnière dans le passé et si vous suivit mon conseil, alors rien ne vous arrivera : soyez honnêtes et vertueuses.
Chris Angel
la princesse et la colombe
Il était une fois une princesse qui s'appelait Sunny tant sa grâce et sa beauté rappelaient le Soleil. C'était la plus jolie fille d'Orionny, une planète où les être magiques et les humains demeuraient en harmonie. Pour la protéger des jeunes princes et des chevaliers passionnés, le Roi son père fit bâtir dès sa naissance un palais sur une île. Ce palais était le plus bau de tous, construit de gâteaux et de friandises. L'architecte avait stipulé les meilleurs pâtisseries de l'univers.
Etant petite, la princesse Sunny avait la fâcheuse manie de dévorer les murs de sa chambre. Alors, elle causait la jalousie de toutes, puisque son corps divin ne prenait jamais aucune calorie. A l'âge de quinze ans, et en proie à la solitude, elle se mit à chanter. Et, son chant mélodieux s'envola dans les aires, parcouru des milles rebondit sur des montagnes, se piqua sur les cactus du grand désert et parvint aux oreilles d'un jeune prince.
Le voyage aérien du chant s'était disséminé aux quatre coins du monde et il n'entendit que des murmures. Il lui suffit de chuchotements pour que son cœur tombe amoureux. Alors, il quitta son royaume pour trouver la belle princesse mais, il se heurta aux portes du royaume de la princesse Sunny. Car le Roi refusait systématiquement tous les prétendants. En effet, les prétendants avaient pour défaut de ne voir que l'aspect extérieur de la princesse. Ils ne songeaient pas à voir au- delà. Mélancolique, le prince du nom d'Enael demeura quelque temps sur Orionny avant de partir à la recherche du Miroir d'Argent. Ce miroir avait la capacité de refléter tout ce que lui demandait son possesseur. Lorsque le jeune prince l'eut en sa possession, il demanda à voir la princesse Sunny. Elle était plus belle que toutes les princesses. Elle était dans une cour fleurie et nourrissait des colombes.
Un jour qu'Enael était au bord d'un bois de pommes d'amour, il une vieille dame, clopinant, entre dans le bois. N'avait-elle pas remarqué la pancarte qui annonçait la présence de loup féroce. La jeune prince alla à son secours car une horde de loup encerclait la vieille dame. Dégainant son épée, il les chassa. La vieille dame lui apparut alors sous sa véritable identité. C'était une fée et elle lui accorda le pouvoir de se changer en un animal de son choix.
Le jeune Enael choisit la colombe et dans un nuage d'argent, colombe il était devenu. Sous cette nouvelle apparence, il vola jusqu'au palais de la belle Sunny et l'aperçut. Elle était dans le patio, chantant et d'amusant. L'oiseau qu'était devenu le prince se posa sur le bras tendu de la princesse. Plusieurs jours durant, Sunny vint au patio nourrir et s'amuser avec la colombe docile et un jour, la colombe ne se montra pas. Un ami chasseur du Roi, capturait les oiseaux pour les mettre dans une volière. Sunny cherche la gentille colombe et la trouva, patte cassée, recroquevillée dans un coin de la volière. La jeune princesse prit l'oiseau et l'emmena dans sa chambre pour lui donner des soins.
Après une dizaine de jours, l'oiseau soigné, pu de nouveau marcher et voler et une chose incroyable se produisit. La colombe se métamorphosa en un jeune et beau prince. Sunny restait béat. Enael lui raconta comment il était tombé amoureux d'elle et le cadeau que lui avait fait la fée. Alors, Sunny lui prit la main et l'emmena voir son père. Le Roi, l'aimât immédiatement. Le prince ne tarda pas à demander la main de Sunny qui accepta sans tarder. Il se marièrent dans les jours qui suivirent. La fête dura cent jours. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.
Chris Angel
passage dans l'ombre
J'échouais dans tout. Ma vie était une route qui allait de désespoirs en désespoirs. Ma vie sociale, mes études, ma vie sentimentale… Tout. Parce que j'étais bête et sot. Et lors de mon apogée, quand j'ai réalisé que mes échecs étaient un présage de ce qu'allait être ma vie, j'ai désiré la mort. Mourir devint mon seul objectif, quitter cette terre source de tristesse et de misère. Mais, même là…
Au milieu de la route que j'avais soigneusement choisie, les conducteurs m'évitaient, me klaxonnaient et m'insultaient. Et moi, je restais là, au milieu, dépassé par les voitures. Dans le courant automobile, j'attendais. J'attendais qu'un conducteur soit assez courageux ou fou pour me renverser et me tuer. J'attendais ma mort. Une voiture de police s'arrêta à quelques mètres de l'endroit où je me trouvais. Quelqu'un avait dû les prévenir qu'un dingue était sur la route ! Un policier descendit, ils étaient deux, mais l'un resta dans la voiture. Je le vis qui parlait dans sa radio tandis que celui qui était sorti s'avançait vers moi en prenant soin de ne pas être renversé. Il avait un énorme pistolet accroché à sa ceinture, ce pistolet m'obséda à la seconde où je le vis. C'était une très belle arme, une authentique, une vraie de vraie, une arme qui avait déjà peut-être tué ! Il était à deux mètres deux moi, quand il me demanda ce que je faisais en plein milieu du carrefour. Je ne lui cachais pas mon but ultime.
Je veux mourir, lui avouais-je indifférent.
Il prit un air choqué, puis soucieux et entreprit de me ramener à la raison, de réfléchir. Ma vie même si elle était merdique ne méritait pas que j'y mette fin si tôt. J'avais dix-sept ans. Mais, j'étais très calme et mon choix était fait. Cet endroit, je l'avais choisi car depuis les immeubles, on pouvait me voir et si comme tous les matins il fumait son habituelle cigarette, il n'aurait pas de peine à me voir. A me voir tenter la mort et peut-être éprouverait-il des sentiments dans son cœur de pierre et qu'il réagirait ? Je rêvais bien entendu, car même s'il me voyait, il continuerait probablement de fumer sa Marlboro.
Alors que le policier se dirigeait vers moi, je compris soudain qu'il allait m'arracher à mon but ultime et dans une panique folle je courais vers les voitures qui, m'évitant se rentraient l'une dans l'autres. Je m'arrêtais au bout de quinze mètres. Le policier arrêta également de me poursuivre. S'il s'avançait vers moi, je fuirai de nouveau. Sans le vouloir, j'avais occasionné le plus terrible carambolage qu'il m'était donné de voir.
J'entendis qu'on m'appelait, un homme derrière moi, plein de fureur sortait de sa camionnette. Il allait me frapper. Je ne sais pas ce qu'elle folie me prit mais voyant sa fureur, je savais qu'il le pouvait alors, je suis allé vers lui. Le policier s'est rapproché.
TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! TUE MOI ! hurlais-je à l'homme.
Ma demande lui fit peur et il recula, alors on me frappa à la nuque…le policier avec la crosse de son pistolet ?
Je m'écroulais…
Mais, je n'étais pas mort. Je me réveillais dans une sombre ruelle, perdu. Les gens parlaient une autre langue que la mienne, je n'aurais pu dire laquelle. La ruelle était pavée comme dans le vieux Rouen que j'avais déjà visité et un homme qui allait devenir mon père m'observait, dans l'angle d'une rue.
Ainsi, tu veux mourir, dit-il. Si tu veux mourir, suis-moi !
Je vis l'ombre sur le mur et suivit sa direction, son mouvement. Il s'arrêta et je stoppai le pas. Puis, je le sentis, l'homme, son être, son aura, près de moi…
Tu ne veux plus vivre cette vie, je peux t'en offrir une nouvelle, qu'en dis-tu ?
Personne n'à ce pouvoir, hormis Dieu, si Dieu il y a, déclarai-je. Mais si vous le pouviez, j'accepterai.
Finissant ma phrase, l'homme, la créature s'abattit sur moi et planta ses crocs aiguisés dans mon cou. La vie, celle que je haïssais, il me la prenait, je mourrais. C'est à peine s'il me restait de force lorsque je l'entendis me dire :
Tu es au seuil de la mort, si je te laisse ici, tu mourras. Alors, ma proposition te plait-elle ? Toujours ?
J'acquiesçais un oui minable, les yeux voilés et je sentis qu'une substance goûtait sur mon visage. C'était du sang. Du sang. Je n'aimais pas et pourtant j'obéissais, je buvais. Puis l'homme se retira et me laissa dans mon euphorie naissante. Je riais. Je planais sur un petit nuage. J'étais dans la lune, sur la lune. Quelque part où il faisait bon et …
La douleur…la douleur…le cœur qui lâche. Je ne voulais plus mourir où du moins continuer à ressentir ses sensations qui déferlaient avec force sur mon âme. Lui était près de moi et regardait le spectacle de ma mort comme un divertissement. Le souffle venait à me manquer, je suffoquais, je mourrais…non pas maintenant, pas maintenant !!!
Ce n'est rien, dit l'homme désinvolte. Calme toi, ce n'est que ton corps qui meurt.
La lumière disparut et dans une souffrance ultime, je mourais. Enfin, mon corps mourait, car j'ouvrais mes yeux, mes yeux de nouveau né et voyait pour la première fois et avec tant de clarté.
Mon père se tenait près de moi, vêtu comme un aristocrate anglais du dix-huitième siècle, canne, montre à gousset, dans sa panoplie il ne manquait rien au gentleman. Il me tendit la main et je la prenais, la seule qu'on m'eut tendue jusqu'alors.
Mon fils, dit-il, allons, ne soyons pas en retard.
Dès lors, je compris la langue qu'on parlait autour de moi, car j'étais devenu une créature de la nuit et le sang que mon père m'avait transmis était chargé de tout son savoir.
J'étais devenu un vampire.
Chris Angel
un monde a l'imparfait
C'est peut-être la nuit ou, peut-être le jour. Il fait noir, peu importe. J'ai faim, peut-être pas après tout.
Notre monde s'efface, mais l'espoir fait vivre. J'ai espoir. Y'a t-il quelqu'un ? Non, il n'y a plus personne. Sommes-nous seul dans cet univers ? J'aimerais croire que non, mais jusque là, rien ne nous là démontré. J'aimerais pouvoir raconté nos vies, nos échecs, nos folies. Nous avons détruit notre planète, à présent tout espoir est vint. Qui pourrait nous aider à la reconstruire et à lui donner un nouveau sens ? Personne, je crois.
Me voilà condamné éternellement dans un espace noir. Eternellement, n'est pas le terme exact. Depuis toujours notre espèce était obsédée par la capacité à ne pas mourir. Aujourd'hui, je m'aperçois que nous avions faux. La vie éternelle n'est pas belle, c'est un enfer perpétuel qui ne s'arrêtera jamais. Les autres sont morts, je suis en vie. Les tests ont marché. Je ne peux contracter aucune maladie, il m'est totalement impossible de me faire le moindre mal, autant à l'arme blanche, que par du gaz ni même pas des comprimés. Mon corps a développé une évolution contre la mort. Comme une barrière infranchissable !
Les autres sujets n'ont pas eut la chance que j'ai eut. Se sentir immortelle. A vrai dire, je rêvais de tout autre chose. Je me contente de ma vieille carcasse fatiguée.
Toutes les batteries sont hors d'usage. Pas de lumière, pas de chauffage, aucun bruit.
C'est une réalité, j'ai faim. Dans quoi pourrais-je trouver de la nourriture ? Et, je devrais la manger cru comme un animal sauvage. Plus aucun végétal ne peu pousser. Je me rappelle de l'explosion qui a tout engendré. Un groupe de terroristes avaient amenés dans la capitale, une bombe. Ils l'avaient appelé, la main de Eknah. Ils avaient détruit la planète pour plus qu'aucun de nous souffre, un geste tout simplement égoïste. Mais ils nous avaient oublié, nous les cobayes de légende, ceux qui surpasseraient la vie. J'ai tout vu. Je venais de me réveiller d'un long coma. Je suis sortit, j'ai senti le vent fouetter mon visage comme s'il me saluait. Je me souviens de l'odeur nauséabonde que transportait le vent. Et là, retransmit dans tous les foyers du monde, la mort en direct. La main de Eknah, celui qui entend tout et qui voit tout de là haut. Notre seigneur et maître, celui qui à crée notre race à son image mais que nul n'a vu.
L'explosion a entraîné une vague de feu si puissante, qu'elle à tout ravagé, le ciel s'est obscurcit. Tout est devenu chaleur, personne…non, personne n'a eut le temps de réagir.
Quand je me suis réveillé, tout n'était que néant. J'ai compris que les tests avaient fonctionné. Que je n'étais pas mort, mais vivant et bien vivant. J'ai regardé autour de moi. Je n'ai vu que la nuit, noire sans étoile pour guider mon chemin. Le silence régnait partout, dans les ombres et au-delà. Ciel, pardonne-nous nos erreurs ?
La capitale était devenue un désert de cendres.
Mon monde se conjugue à l'imparfait. Il était beau, spirituel, plein de vie. D'amour, de joie.
*
Mon regard se pose sur ce qui était jadis le symbole de notre divinité : la main d'Eknah. Au départ de notre monde, nombreux furent ceux qui se sacrifièrent. Avec toujours la même idée en tête, celle de l'immortalité. Nous avions toujours rêvé à l'immortalité, d'atteindre ce rêve. Nous étions aussi jaloux d'Eknah. Lui si grand, lui si beau et si immortel. Notre jalousie se perdit au fil du temps, notre rêve aussi.
Bientôt, nous commençâmes à développer une terrible haine envers nos voisins. Une haine qui devint colère et qui prit la forme d'une arme pour les tuer. J'ai vu des soldats partir en guerre. Guerre ; un nouveau mot prononcé dans nos bouches. La Guerre, partir en guerre, faire la guerre…C'était un mot qu'on n'avait jamais proféré. Ces soldats partant à la guerre se croyaient supérieurs et pour eux, les êtres inférieurs devaient être mis à leur service. A notre service. Car j'étais dans le camp des supérieurs bien qu'encore jeune et je le regrette. Nous avions contracté la maladie de la supériorité et nous payâmes le prix plus tôt que nous le pensions. Nos armes nous furent retirés, ce qui était une bonne chose, en revanche, nos terres nous furent enlevés, ce qui l'était moins. Avec le temps, nous nous calmâmes. Les inférieurs redevinrent égaux à nous même. Notre folie se perdit et tout alla beaucoup mieux.
Un orage s'annonce. Mon ouie distingue au loin les éclairs déchirer les cieux et briser le silence. L'air s'agite, tout autour de moi, le paysage s'anime. Ma faim augmente. Où vais-je trouver de la nourriture puisque tout est mort ? Je suis dans une ruine, le bâtiment s'est partiellement écroulé. Des débris jonchent le sol.
C'est une réalité, je suis bien seul. L'institut regroupait les seuls scientifiques à croire à l'immortalité. J'ai toujours vécu simplement. Quand l'institut m'a proposé de devenir cobaye, je n'ai pas réfléchit car j'ai pensé le projet utopique.
Nous étions huit. Huit a être appelés les cobayes de légendes, ceux qui surpasseraient la vie.
Pendant que les scientifiques jouaient avec notre vie, dans le monde tout tourner mal. La Haine, ce poison mortelle avait encore fait une victime : un monarque d'un vaste royaume. La guerre a recommencé. Je me pose des questions sur la paix. Existe t-elle vraiment ? Où est-ce encore une utopie ?
Après cette guerre, un groupe de terroristes se mirent à nous tétaniser. Ils ne voulaient pas de guerre, pas de violence. Ils voulaient un monde de paix, de bonheur. Et ils arrivèrent à le maintenir ainsi pendant longtemps. Mais ce n'était qu'une couverture. Mon monde, avant la Haine, avant la Jalousie, la Colère était merveilleux.
D'autres terroristes arrivèrent dans la capitale avec la bombe baptisée la Main d' Eknah et détruisirent le monde.
Que faire maintenant ? Je suis seul et immortel. Pourrais-je rebâtir la planète ? Et ma faim ne cesse pas. Peut-être mourrais-je de faim. Non, je rêve un peu trop!
Chris Angel
asphixie
Ils étaient tous dans une pièce et flottaient dans l'air. C'était comme s'ils nageaient, brassant les bras pour avancer dans l'espace de la pièce. Il y avait des piliers et la jeune fille se baladait entre eux.
Ils n'étaient pas heureux car on les avait enfermé là et maintenant, ils attendaient leur sort. Quand l'un d'eux parvint à ouvrir une caisse métallique au fond de la pièce, ils découvrirent avec stupéfaction des tuyaux de couleur verte fluo mesurant à peine vingt centimètres.
Aucun d'eux ne comprit tout de suite à quoi ces tuyaux pouvaient servir. Mais lorsque des fumées blanches émanèrent des conduits d'évacuations et que certains d'entres eux commencèrent à tousser et à se débattre, quelques uns comprirent et se précipitèrent vers les tuyaux.
Elle se précipita vivement et en saisit un. La pièce se remplissait rapidement de ce gaz blanc. Elle plaqua contre sa bouche l'embout du tuyau et fila vers le bas, là où le gaz n'avait pas encore de prise sur l'oxygène.
Certains ne bougeaient plus, d'autres comme elle, aspiraient encore le peu d'oxygène qui existait. Sa dernière vision fut un paysage de corps humains, inertes ou agonisants, car elle dû fermer les yeux comme le gaz l'atteignait et l'a brûlait.
Mais elle respirait encore. Elle était obligée de plaquer le tuyau contre le sol pour aspirer le peu d'air… Et bientôt, il n'en resta plus. Elle gardait en elle une toute petite part qui faisait vivre son corps. Elle se mit à réfléchir. Non, ce n'était pas une réflexion, c'était la panique… ! Elle savait qu'il n'y avait plus d'air, que la mort était proche : une atroce et horrible fin l'attendait. Les images des corps inertes, des vivants qui se débattaient lui revinrent en mémoire…
Quand dans un mouvement inconscient, elle retira le tuyau pour respirer, le gaz entra dans ses narines, remplit ses poumons, bloqua ses bronches…
Elle ne parvenait plus à respirer….
Elle se débattait…
Ses poumons se bloquaient…
Ses muscles se contractaient…
Sa tête allait sans doute exploser…son souffle, son sang…
Elle mourait…
Quand brusquement, elle ouvrit les yeux, les gens de la gare s'affairèrent autour d'elle, mais l'oxygène continuait à lui manquer. Elle tomba.
Quelqu'un appela à l'aide.Un homme se mit à terre et lui fit ouvrir les yeux. Elle entendit qu'on lui demandait ce qu'elle avait, si elle avait avalé quelque chose… Mais le souffle n'était pas là, les yeux dans le vague, elle voyait ces gens qu'elle ne connaissait pas et qui l'entourait.
Qui étaient-ils ?
Son esprit criait « de l'air, de l'air » Sa conscience « Qui sont ces gens ? Où suis-je ? Est-ce la réalité ? »
Puis son corps se cambra et dans une souffrance ultime, elle ferma les yeux, définitivement. Le SAMU arriva mais il était trop tard. On conclut à un manque d'oxygène, que s'était-il passé, à cette si jeune femme ?
Du rêve à la réalité, tout est possible…
Chris Angel
English stories
._One_.
They all were come, the women and the girls of the sailors. Their husbands, their fathers were to leave to join the continent of the Far North. They had gathered all, weared of their more beautiful pageantries. Wrap out of lace, sunshade, with clear color, flowers. They kissed their men, their asked to return as fast as possible as if they were a Master of their destiny.
Only Lanalownson saw the destiny of her husband such as it was going to be. Therefore she was weared of a black dress with lace and a splendid sunshade as black as the night. She was said sinister. How could she get dressed thus a feastday ?
She had seen in the eyes of her husband who he would not return. Not only him, but all men of the ship. A violent storm would carry them at the sea-bed. She had not said anything because one would have initially taken it for insane but after the catastrophe, the women of the village would treat it of witch. Then, she was just weared of black to express its sorrow. She had begged her young husband not to leave but he had his pride. Not, it could not give up. Then it let it leave and looked at the ship moving away from the shore.
Chris Angel
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